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Rémy Belleau, le peintre de la nature

Rémi Belleau.jpgRémy  Belleau, né à Nogent-le-Rotrou en 1527 ou 1528, mort en 1577, était « gentilhomme françoys », ce qui signifie qu’il était assez noble d’origine pour posséder des armoiries. Il accompagna en 1557 René de Lorraine, marquis d’Elbeuf, général des galères,  notamment à l’expédition de Naples. Plus tard il devint gouverneur de son fils Charles, marquis, puis duc d’Elbeuf, et dut à la protection de cette grande famille de pouvoir se livrer tranquillement à la poésie. Avec Ronsard, Baïf et Du Bellay, il suivit les leçons de Daurat au collège Coqueret.

Après avoir commenté le second livre des Amours de Ronsard (1560), il publia lui-même, outre des poésies diverses, odes, sonnets, chansons, etc., une traduction en vers des Odes d’Anacréon (1555)  que certains ont osé comparé à l’original, les Petites Inventions (1571), et les Amours et nouveaux eschanges des pierres précieuses,  recueil de poésies à la fois érudites et descriptives. A cela s’ajoute la Bergerie (1565-1572), espèce de vaste églogue, divisée en deux journées, et qui n’est en réalité qu’un recueil de pièces diverses, composées à des époques différentes, mais reliées entre elles par quelques pages de prose. Enfin on n’oubliera pas la comédie de la Reconnue (publication posthume en 1577).

Très estimé de ses contemporains, Rémy Belleau ne peut–être comparé ni à Ronsard qui l’avait appelé « le peintre de la nature », ni à Du Bellay. Cependant on peut encore admirer à juste titre, et plus encore que la gentillesse de son imagination, la précision de son vocabulaire et la souplesse élégante de sa versification.

Michel Escatafal

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