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La seconde partie du Siècle d’Or en Espagne

comedia.jpgLes règnes de Philippe II (1556-1598), Philippe III (1598-1621), et Philippe IV (1621-1665) sont ceux de l’apogée de la littérature espagnole, celle-ci très liée à l’histoire du pays. Non seulement la langue atteint sa perfection classique, mais plus que jamais cette époque abonde de grands écrivains, ceux-ci formant une brillante pléiade des plus grands génies qu’ait produit la littérature espagnole. Parmi ceux-ci nous citerons aujourd’hui Cervantes, Calderon de la Barca, Gongora, Quevedo, Gracian et Lope de Vega.

Le théâtre populaire, libre et plein de vie, rencontre un énorme succès. Il anticipe sur tous les autres genres littéraires,  même si la poésie fait un effort notable de rénovation. Si en prose  on enregistre une brève floraison de littérature mystique,  le roman pastoral se substitue à celui de la chevalerie, mais cette période est avant tout celle de l’essor du roman réaliste ou picaresque. A ce propos il faut noter que si le roman picaresque n’est pas seulement chose espagnole, l’Espagne en est sa terre d’élection.

Alors triomphe le style maniéré, la préciosité,  laquelle dans ses deux formes, le cultéranisme de Luis de Gongora et le conceptisme de Quevedo, envahit la quasi-totalité de la production littéraire et des auteurs à de rares exceptions. Cela dit ces exceptions concernent Lope de Vega et Cervantes qui méritent à eux seuls tout un chapitre.  On soulignera seulement  à propos de Cervantes que son  Don Quichotte est à la fois le dernier des romans de chevalerie et le premier des romans modernes. Il occupe évidemment une place à part dans le genre de la prose en Espagne. Nous aurons l’occasion d’y revenir plus tard.

Michel Escatafal

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