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Bonaventure des Périers

On ne connaît pas très précisément la vie de Bonaventure des Périers né, sans doute à Arnay-le- Duc près de Beaune, au tout début du 16è siècle. En revanche on est certain qu’il était secrétaire et valet de chambre de Marguerite, reine de Navarre et sœur de François 1er. Nous savons aussi qu’il s’est converti au protestantisme, et qu’il publia en 1537 quatre dialogues satiriques sous le titre de Cymbalum mundi en réaction aux nombreuses controverses religieuses de l’époque.

 

Cette publication lui valut de multiples ennuis car, en plus de combattre le christianisme, elle le ridiculisait profondément. Il perdit ainsi  la protection dont il bénéficiait auprès de la reine de Navarre, cette dernière n’osant pas le soutenir malgré l’estime qu’elle lui portait en raison notamment de son art de conteur enjoué. Il mourut entre 1543 et 1544, probablement par un suicide.

 

Son meilleur titre au souvenir de la postérité est un recueil de contes en prose plein de bonne humeur, qui ne fut publié que longtemps après sa mort (en 1558), sous le titre  de Nouvelles Récréations et Joyeux Devis, ce mot de devis signifiant propos ou conversations. Il importe de dire que quelques uns de ces contes ne sont certainement pas de des Périers, certains de ses adversaires ayant même contesté, mais sans aucune vraisemblance, que le recueil ait pu lui appartenir même partiellement. Nous avons encore de lui une traduction du Lysis de Platon, et on lui attribue une traduction en vers de l’Andrienne de Térence, qui parut en 1555.

 

Michel Escatafal

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